Jour No. 67 - Monchique n'est pas un jouet

Se réveiller avec la vue sur la mer, c'est vraiment divin. - Tout semble être resté intact. De temps en temps, la nuit orageuse nous a fait quelques frayeurs. - Mais nous avons tout de même réussi à dormir profondément. On dit qu'il est interdit de se tenir debout ici, mais quelqu'un a démonté les panneaux d'interdiction. Nous n'avons pas non plus été réveillés par la Guarda Nacional Republicana (GNR), qui, paraît-il, le fait souvent. Nous ne pouvons donc pas nous plaindre.

Avant le petit-déjeuner, nous allons à la plage. Pour cela, il faut d'abord traverser la Ribeira de Seixe. - L'eau arrive juste au-dessus des genoux. En ce moment, la marée pousse la mer dans le fleuve. A part nous, il n'y a que quelques personnes bien enrobées. -

Torgit se promène un peu, je vais nager. - Ma maman serait fière de moi. La passion pour l'eau, même froide, nous l'avons toujours partagée. Ensuite, nous nous lavons rapidement dans la petite rivière avec la première eau salée, puis nous passons sous la douche froide extérieure. - Entre-temps, un gros camping-car est arrivé à côté de nous. Une dame de Munich me regarde sans comprendre. Son bus est certainement équipé d'une douche bien-être. Notre début de journée est loin d'être glamping, mais d'autant plus rafraîchissant. Au retour de Torgit, nous prenons le petit-déjeuner. Aujourd'hui, nous mangeons des fruits avec des noix et des flocons de noix de coco, car c'est bientôt Noël. - Un premier bilan intermédiaire est dressé. - "Ce qui compte, ce n'est pas qu'une plage soit grande, mais qu'elle soit déserte".

La route nous mène à Aljezur, une petite ville du district de Faro, avec un supermarché ouvert. Les alentours du marché sont un peu bizarres, je préfère donc rester dans la voiture pour une fois. Bien que l'extérieur du marché ne soit pas très beau, il propose un bon choix. À côté de notre parking, il y avait deux stations de recharge électrique, dont une exclusivement pour Tesla. - Ce n'est pas comme si j'avais vu une seule Tesla ces derniers jours. Chez nous, en Allemagne, c'est exactement l'inverse.

Au-dessus du village d'Aljezur, nous apercevons une ancienne forteresse. - Nous décidons que c'est l'endroit idéal pour un casse-croûte et partons à travers les petites ruelles du village. Nous ne voyons bien sûr pas les panneaux d'interdiction pour les camping-cars et les caravanes. Du haut de la forteresse, on a non seulement une vue magnifique sur la Serra de Monchique et la mer, mais elle a aussi vu beaucoup de choses : Lusitaniens, Romains, Wisigoths, Arabes... C'est riche, non ? - Bien qu'il ne s'agisse que d'une ruine, c'est un endroit parfait pour notre repas de midi. - Ensuite, la route traverse les hauteurs de la Serra. Au loin, on aperçoit l'une ou l'autre éolienne, ainsi que des lignes électriques. De nombreux sentiers de randonnée traversent cette région. Sur une place, des écorces de pin sont empilées. L'épaisseur de l'écorce m'impressionne toujours.

Peu après, nous traversons notre destination de demain, Monchique. La prétendue beauté n'est pas présente au premier coup d'œil. Laissons-nous surprendre. Mais nous continuons d'abord notre route, nous passons par Brejo pour arriver à Alferce. - À la hauteur de Brejo, la route devient extrêmement étroite et escarpée. Elle monte en serpentins étroits. Aucun camping-car ne passera par là. Il y a donc une autre route, mais la nôtre est plus sympa. C'est du moins ce que je ressens, Torgit est très silencieux depuis un moment. À quoi cela est-il dû ? - Arrivés sur le petit emplacement d'Alferce, nous rencontrons un voisinage sympathique. C'est du moins ce que nous ressentons face à la tête de mort sur la vieille Daimler. Il est temps de se reposer.

Notre découverte du jour vient d'une jeune femme que nous avons rencontrée par hasard ce matin sur la plage. Elle voyage actuellement en bus avec son ami, son jeune enfant et un chiot qu'elle a trouvé. Il va partir en Allemagne dans les prochains mois pour travailler un peu. Elle reste sur place. Au luxe limité d'un bus, elle constate

"Moins on en a, plus on a de place pour la joie" -  C'est vrai !