Jour No. 51 - Nuit de Walpurgis en automne ? - Santuário da Peninha

Torgit a dormi de manière agitée, car "park4night", notre application pour trouver des emplacements, a annoncé un éventuel Wake up call. Cet emplacement dans la forêt est également une voie d'accès à un terrain militaire. En revanche, je dors du sommeil du juste cette nuit. Rien ne laisse présager que la situation va se retourner le soir même. Grâce à la douche extérieure froide, je suis tout de suite bien réveillé et je décide de faire un peu d'exercice.

Si j'avais su qu'il y aurait une autre leçon de yoga, j'aurais peut-être changé d'avis. Grâce à Ilona, nous avons la meilleure leçon de yoga de ma vie. Mon dos reçoit enfin un peu d'attention. Ensuite, je pense à mon ancien collègue directeur des ventes, Dieter. Bien que celui-ci affiche une certaine aisance, il vante toujours expressément ses cours de yoga. Dieter, je dois avouer que le yoga semble être un sport après tout. Non seulement c'était amusant, mais mes douleurs à l'épaule, qui duraient depuis des semaines, se sont envolées. Je deviens vieux ou sage, je me réserve l'un ou l'autre exercice de yoga pour demain.

Maintenant, Torgit et moi voulions sortir de la pénombre de la forêt. Car ici, il fait encore relativement frais. Une monitrice de surf cool nous a donné hier un tuyau sur une baie où nous pourrions, paraît-il, passer la nuit avec le bulli : Praia das Azenhas do Mar. - En chemin, nous nous arrêtons à une petite chapelle. Je me fais immédiatement un nouvel ami. Un mélange de doberman, de hyène et de pinscher s'assied immédiatement avec moi dans la cabine du conducteur. Mais Torgit n'a aucune pitié. Le nouveau membre de la famille doit retourner sur la route. - Lorsque nous arrivons au bord de la mer, nous constatons que la plage est coincée entre deux falaises. - Nous nous arrêtons sur un petit parking juste à côté de l'escarpement. D'ici, on a une vue magnifique sur les nombreuses maisonnettes blanches de Colares. Toutes ont des tuiles en terre cuite rouge. Certaines maisons sont accrochées directement à la falaise, comme un aigle. De notre côté, il y a des panneaux d'avertissement indiquant que la pente pourrait glisser. Je me demande ce qu'il en serait alors de la statique des maisons voisines.

Il est 14h30. Il est temps de prendre le petit-déjeuner. Aujourd'hui, nous mangeons de la baguette, avec du beurre, du fromage, des allioli, du guacamole et des feuilles de salade, ainsi qu'une salade de tomates pour moi. Alors que nous regardons la mer et les vagues, il se passe quelque chose de merveilleux. Connaissez-vous des moments de magie ? Un grand groupe de dauphins passe, ils labourent les vagues et on peut les imaginer se poursuivre sous l'eau. Torgit tente d'immortaliser ce moment avec son iPhone. Comme c'est toujours le cas dans ces moments-là, la magie ne peut pas être capturée. - L'appareil photo ne s'est pas déclenché. Mais je suis sûr que nous le garderons dans nos cœurs.

Après une petite pause, nous réfléchissons à une alternative pour la nuit. Nous avons entendu parler d'un endroit avec une vue panoramique magnifique. C'est là que nous voulons aller. Santuário da Peninha est situé à environ cinq kilomètres au sud-est de Cabo da Roca. Il se trouve dans la montagne de Sintra. Une longue route tortueuse monte jusqu'au parc naturel de Sintra-Cascais. Là, à une altitude de 448 mètres, sur un promontoire rocheux, se trouvent une chapelle et quelques écuries. De là, la vue sur la côte, la mer et l'intérieur des terres est à couper le souffle. On y voit surtout quelques formations rocheuses qui ressemblent à des tas de cailloux trop gros. Le coucher de soleil est spectaculaire.

Pendant ce temps, Hector se tient paisiblement, quelques mètres plus bas, dans une clairière de la forêt. Au coucher du soleil, la dernière voiture quitte cet endroit. Ainsi, nous ne sommes pas dérangés, la clairière semble nous appartenir. La nuit tombe rapidement. Comme d'habitude dans la forêt, vraiment, vraiment sombre. La nuit promet d'être calme. - Mais les apparences sont trompeuses :

Juste avant de m'allonger pour dormir, j'entends des pas dehors. Alors que je m'apprête à regarder, je remarque qu'un homme vêtu de noir se tient à quelques mètres de moi, accompagné d'un gros chien noir. Le chien n'a pas l'air très amical. Je m'adresse à l'homme avec un gentil "Hello", puis "Good Evening". - Il ne réagit pas du tout, mais reste d'abord debout. Je pense qu'il est préférable de me retirer lentement. Soudain, les pas continuent, fin de l'alerte. Alors que nous venons de nous endormir, des voix d'hommes se font à nouveau entendre dans la clairière. Il semble qu'environ sept ou huit hommes se rassemblent près de nous et discutent à voix haute. Puis les voix s'éloignent, levée de l'alerte numéro 2. Un peu plus d'une demi-heure plus tard, à nouveau ces voix d'hommes. Je décide d'aller voir. Il s'agit d'un groupe de vététistes, tous équipés de lampes frontales, levée de l'alerte numéro 3. Le calme semble enfin revenir. Vers deux heures et demie, j'entends soudain des bruits de moteur, puis une voiture se gare au milieu de la clairière. Qu'est-ce qui pousse quelqu'un à se rendre en pleine nuit sur un terrain situé à environ trois kilomètres du prochain croisement de routes ? Certainement un couple d'amoureux ! - Mais les apparences sont trompeuses. Soudain, nous entendons un groupe de personnes marcher vers la place. Un accueil amical, puis une agitation indéfinissable. Sous la lumière des projecteurs, on s'adonne à des jeux apparemment sans intérêt, mais d'autant plus bruyants. Au bout d'un moment, la troupe s'éloigne. Il ne reste que la seule voiture et son équipage. - Environ une demi-heure plus tard, même chose. Une autre troupe arrive, joue à ses jeux joyeux et disparaît également au bout d'une demi-heure. Le tout se répète plusieurs fois - nuit de Walpurgis en automne ? - scouts ? - Alors les jeux nocturnes ont nettement changé depuis mon époque. - Pendant que Torgit, grâce à des bouchons d'oreilles, dort merveilleusement bien, je monte la garde. Quelle nuit...