jour . No 106 - Solidarité - Évacuation par la GNR - Garde nationale républicaine

"Nous avons appris à voler comme les oiseaux, à nager comme les poissons ;

mais nous avons désappris l'art simple de vivre comme des frères". - Martin Luther King

Après que la force du vent a sensiblement augmenté hier soir, nous avons consulté les prévisions météorologiques pour être sûrs. - Des rafales et des pluies significatives sont annoncées pour la nuit.

C'est certainement une bonne décision de garder le toit relevable replié. La nuit est visiblement agitée, nous nous réveillons régulièrement. La pluie s'abat sur le toit de la voiture, le ton de la mer s'est encore durci et des rafales s'abattent régulièrement sur la voiture. Torgit, qui se réfugie d'habitude dans la tente de toit la nuit, a trop chaud. Bien que nous n'ayons pas mis le chauffage auxiliaire cette nuit, c'est exactement ma température. - Encore un chien qui pète et ce sera presque parfait. Lorsque le vent se calme un peu vers le matin, je tombe tout de même dans un profond sommeil.

Ce matin, nous ne sommes pas réveillés par le soleil. Pourtant, nous sommes réveillés tôt. Est-ce le souci de la GNR ou est-ce simplement parce que nous n'avons pas d'occultation sur la voiture à l'avant. - Est-ce que cela a un sens d'être prêt à partir immédiatement ?

Le Hollandais volant a-t-il raison ? Aujourd'hui, ce serait soi-disant "l'endroit le plus sûr à des kilomètres à la ronde". - Nous n'avons pas confiance en la situation. Deux autres véhicules sont arrivés pendant la nuit. - Un VW T4 de Bielefeld, avec cheminée intégrée, et un Landy. Le Land Rover devrait provenir de la série II. En raison du vent, la tente de toit n'a pas non plus été dépliée et on a préféré monter une tente tunnel à la place. Il faut respecter le fait d'avoir monté la tente avec autant de précision au milieu de la nuit.

Ma promenade matinale est courte. Aujourd'hui, il n'est pas question de se baigner dans la mer. La mer est bien trop agitée. Je préfère donc retourner à bord, d'autant plus que la prochaine averse est en train de tomber. L'intérieur de la voiture est fortement embué. Ce n'est que lorsque les Suisses frappent à côté de nous que nous sommes avertis du danger. - La GNR n'est pas seulement de retour, elle est extrêmement proche. - Heureusement, nous avons fait confiance à notre instinct. Ainsi, la voiture est immédiatement prête à démarrer. Les messieurs, dans leur uniforme chic, s'occupent déjà du véhicule voisin. Ils prennent des photos. Lorsque je me gare en marche arrière, personne ne nous arrête. Ils auraient pourtant pu le faire facilement. L'un des hommes en uniforme me rit au nez, il semble heureux. Une fois de moins de formalités.

Bien sûr, notre action est ambivalente. Et je comprends tout à fait que quelqu'un dise que la punition est justifiée. Il y a de plus en plus de campeurs et de campeurs sauvages. Et tous ne font pas attention à leur environnement. C'est pourtant si simple ici. Il y a suffisamment de corbeilles à ordures, qui sont régulièrement vidées. Plusieurs fois, j'ai ramassé les ordures des autres. - Néanmoins, nous sommes bien sûr heureux d'avoir échappé à une nouvelle poursuite.

Après le choc, nous allons chercher quelque chose pour le petit déjeuner. Ensuite, nous allons chez Rafael sur l'emplacement. En chemin, je profite d'une station-service pour nettoyer Hector avec un Kärcher. Je suis sûr que le grincement de notre porte coulissante cessera alors. L'eau courante à volonté, une douche chaude, un vrai évier, le courant de quai, c'est aussi du luxe. - Nous rencontrons des visages connus. Mais nous aussi, nous avons amené un nouveau visage. Etienne veut lui aussi s'immerger ici.

Savez-vous ce que sera demain ? - Le 20 décembre, c'est la "Journée internationale de la solidarité humaine".

La solidarité, c'est-à-dire l'attitude de solidarité, a été reconnue comme une valeur essentielle par l'Assemblée générale des Nations unies en 2005. - Le 20 décembre de chaque année a été déclaré Journée d'action pour la solidarité humaine. - L'objectif était de mettre en évidence l'importance de relever les défis mondiaux de manière solidaire et d'atteindre ainsi les objectifs de développement mondiaux.

Le monde comme une grande famille qui agit et atteint ses objectifs ensemble ? La solidarité comme principe de base de la cohabitation humaine ? - A l'échelle mondiale, c'est certainement un grand défi. - La conférence des Nations unies sur le climat à Madrid montre à quel point cela est difficile. J'aimerais savoir dans quelle mesure notre "Greta allemande" Luisa Neubauer, juge le résultat comme étant solidaire ?

Dans l'autre sens, la solidarité à petite échelle semble souvent si simple. Combien de fois avons-nous été aidés en route, combien de fois avons-nous aidé ? Souvent, un sourire suffit. - Pourquoi y parvenons-nous si rarement à grande échelle ? - Est-il plus facile de se fondre dans la masse ? - Je ne sais pas.

Ce n'est qu'en prenant du recul que je me rends compte que nous devons d'abord faire nos adieux à "notre" plage.

Toutes les bonnes choses vont par trois ? Nous préférons ne pas abuser de la chance.

Constatation du jour : nous avons eu de la chance, même si elle est impalpable.